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Dans cet article, Lugh & Co a compilé les retours d’expérience de dirigeants d’entreprises (clients ou non) qui ont vécu le coaching d’entreprises de l’intérieur.
Eric Schmidt, ex-CEO de Google puis Alphabet
Dans un entretien sur la chaîne Fortune, le 19/06/2009 : question de l’interviewer : « quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné dans votre vie ? Réponse d’Eric Schmidt : j’ai reçu de nombreux conseils. Je ne sais pas par où commencer… Pour ce qui me concerne, le conseil le plus utile a été d’avoir un coach. Un membre de notre conseil d’administration de 2002, John Doerr, m’a dit que je devais avoir un coach. Je lui ai dit : je n’ai pas besoin d’un coach. Je suis un PDG qui a fait ses preuves. Y a-t-il quelque chose qui ne va pas ? Il m’a répondu : « non, non, tu as besoin d’un coach, tout le monde a besoin d’un coach » Finalement, Bill Campbell devint mon coach, et cela a très bien marché. Tout athlète célèbre, tout « performer » célèbre a un coach, qui observe ce qu’il fait, et lui demande « est-ce réellement cela que tu voulais faire ? As-tu vraiment réalisé cela ? », qui lui donne de la perspective. Une chose sur laquelle les gens ne sont jamais bons est de se voir comme les autres les voient. Un coach aide énormément. »
Toujours Eric Schmidt, sur Twitter, le 07/11/2014 : « No matter how good you are at your job, you’d be better with a coach. Everyone needs one! »
Stéphane Richard, PDG d’Orange
Dans Les Echos, le 31/03/2014 : « un coach est un luxe justifié. (…) Un coach (…) m’accompagne depuis quinze ans, quelqu’un qui entre dans mon intimité car un dirigeant ne se coupe pas en rondelles. C’est un luxe mais justifié, pour ne jamais décanter une décision seul et aiguiser la dynamique collective. Le comex a également recours à un coach en période de crise. C’est une pratique répandue dans le CAC 40 mais dont on ne parle pas. »
Carlos Tavares, PDG de Peugeot Citroën
Dans Challenges, le 29/06/2014 : « il reçoit les résultats d’une évaluation “360” (…) “J’ai été blessé par l’opinion que l’on avait globalement de moi”, avoue-t-il aujourd’hui, reconnaissant qu’à 40 ans, il était parfois “trop tranchant”. Alors le “sportif” va “apprendre de ses échecs”. Il engage un coach (…). “Entre 45 et 52 ans, j’ai travaillé sur l’émotion que pouvaient susciter mes décisions sur mes interlocuteurs. »
Jean-Claude Pats, Directeur du Personnel de Michelin
Dans Liaisons Sociales, le 05/02/2020 : « Après avoir défini ce que nous étions, et vers quoi nous voulions tendre, s’est posé la problématique du « comment faire ». Avec cette question : qu’attendons-nous d’un manager dans ce contexte ? Telle est l’ambition de ce nouveau modèle de leadership, baptisé « I Care ». (…) « I Care » repose sur un profond travail d’introspection des managers pour les amener vers un chemin de progrès. Nous avons d’ores et déjà accompagné le top 100 de nos managers grâce à des coachs spécialisés et des outils RH, telle que l’évaluation à 360. L’objectif était initialement d’accompagner les 7 000 managers du groupe, mais lors d’une visite d’usine en Thaïlande, un responsable syndical local m’a fait remarquer que chaque salarié était leader dans son domaine. Cette remarque m’a fait prendre conscience qu’il fallait déployer notre programme à l’ensemble du personnel. Nous n’avons pas de deadline pour achever cette démarche mais chacun est mobilisé pour sa réussite. »
Hubert Joly, ancien CEO de Best Buy et de Carlson
Dans Les Echos, le 28 août 2020 : « Dire à ses collaborateurs, ‘Je dois m’améliorer’, cela fait initialement mal aux tripes, commente Hubert Joly, mais cela crée une dynamique très positive car personne ne se croit supérieur aux autres, on a même tendance à s’épauler mutuellement. »
Caroline Couvert, Présidente de Nerys
Sur notre blog, cette dirigeante a été accompagnée par l’un de nos Partners, Xavier Baudard : « Le quotidien d’un dirigeant est ponctué d’importantes prises de décisions et, pour moi, il est important d’avoir différents éclairages et idées. Se faire accompagner est un moyen parmi d’autres. »
Julien Robert-Mercier, DAF chez Link Media Group
Sur notre blog, ce dirigeant a été accompagné par Philippe Santini : « […] Se faire accompagner me paraît indispensable. Selon moi, à chaque prise de poste, évolution ou nouvelle stratégie professionnelle, il est nécessaire de se faire coacher. J’irai même plus loin en disant, qu’idéalement, une rencontre par mois avec son coach pour faire le point librement sur les dossiers est à indiquer systématiquement dans tous les business plans. »
Lionel Cuny, CEO d’Insign
Sur notre blog, ce dirigeant est accompagné par Patrick Buffet :« Je conseillerai à un(e) dirigeant(e) de se faire accompagner sur des problématiques de croissance, d’organisation, de gestion, de management à condition d’accepter de se remettre en cause et de changer. Si l’objectif est d’avoir un coach pour se persuader que l’on a raison, autant gagner du temps et ne pas se lancer dans l’aventure. »
Fabien Condemine, CEO d’Acoem Group
Sur notre blog, ce dirigeant est accompagné par Patrick Buffet : « Tout dirigeant mérite de se faire coacher a minima sur son équilibre personnel. Le métier de dirigeant implique une certaine solitude et le fait d’avoir un coach amène, selon moi, un certain équilibre. Certaines situations me paraissent particulièrement propices au coaching : par exemple, la mise en place d’une politique de changement ou lorsque l’on est amené à faire preuve de leadership sur des zones géographiques dont on ne maîtrise pas les codes culturels. Se faire accompagner dans ces circonstances apporte, selon moi, un réel éclairage aux dirigeants d’entreprise. »
Franck Urbanski, investisseur
Sur notre blog, cet investisseur témoigne de l’apport du coaching sur les dirigeants d’entreprises : « Les contextes que je trouve les plus propices au coaching sont les situations de changement et de transformation. Dès lors que l’on aborde de nouvelles étapes à franchir (acquisition, lancement de nouveaux produits, nouveaux collaborateurs…) le niveau de préparation et de formalisation s’accroît. D’autant plus qu’à ce stade, l’erreur peut coûter cher. Quand on sort de sa zone de confort, on navigue dans une zone d’incertitude en s’appuyant sur son intuition. Celle-ci est généralement bonne mais il convient de l’affiner pour parvenir à l’excellence par la formalisation de la stratégie et la préparation de son exécution. Être accompagné me paraît donc particulièrement important lorsqu’il faut se préparer à franchir des marches importantes. »
Céline* (nom modifié pour des raisons de confidentialité), dirigeante exerçant dans le secteur de la communication
Sur notre blog, cette dirigeante est accompagnée par Xavier Baudard : « Je conseillerai à un dirigeant de se faire coacher dans le cadre de : difficultés conjoncturelles rencontrées au sein d’un groupe, d’une prise de fonction, d’une situation managériale complexe et d’une transformation de l’entreprise. Le coaching devrait être présenté comme un avantage et faire partie intégrante d’un « package » à chaque prise de poste. Bénéficier de ce type d’accompagnement incite les dirigeants à prendre du recul et à mieux performer dans leur métier. En effet, il apparaît que peu de dirigeants disposent de l’accompagnement d’une personne avec laquelle ils peuvent échanger et nourrir leur réflexion. »
Clarisse Le Court, CEO de Claripharm
Sur notre blog, cette dirigeante a été accompagnée par Patrick Buffet : « Selon moi, le coaching représente une véritable valeur car l’on ne détient pas la science infuse. Il est impossible de tout savoir. Je suis étonnée d’apprendre que cela suscite autant de tabous de la part de certains dirigeants mais je pense que plusieurs facteurs peuvent expliquer ce genre d’attitude, certains redoutent, par exemple, de ne pas paraître assez bons. Or, c’est un sentiment qui ne semble pas être partagé par tous car dans le cadre de l’un de mes récents déplacements à Istanbul, lorsque j’ai évoqué le fait d’avoir été coachée, cela a suscité une réaction plutôt positive de la part de mes interlocuteurs. »
Alice* (nom modifié pour des raisons de confidentialité), Directrice Générale d’une société dans la santé
Sur notre blog, cette dirigeante a été accompagnée par Frank Dumas : « Les situations pour lesquelles il est, selon moi, opportun de se faire accompagner sont : toutes les situations de changement (fusaq, reprise d’entreprise, gestion du stress et de crises, registres de communication) ou encore les prises de fonction par exemple, lorsqu’un manager est amené à gérer, pour la première fois, une équipe plus âgée que lui. »
Vincent Meilhac, fondateur de VGM Conseil
Sur notre blog, ce dirigeant est accompagné par Philippe Santini :« Le refus d’accepter qu’un dirigeant se fasse accompagner ne me paraît pas en phase avec le monde tel qu’il est aujourd’hui. Je suis convaincu qu’un dirigeant doit pouvoir s’appuyer sur un nouveau regard qui l’incite à appréhender un certain nombre de choses, d’écarts, de comportements et à prendre du recul dans son activité. Selon moi, le dirigeant doit être accompagné au même titre que n’importe quel professionnel spécialisé. Or, je constate qu’en France, les dirigeants ne le sont pas suffisamment. »
Béatrice Laval, CEO de la marque Le Monde Sauvage
Sur notre blog, cette dirigeante est accompagnée par Philippe Santini : « Je conseillerai bien entendu à un(e) dirigeant(e) de se faire coacher. Pour ma part, j’ai trouvé cette expérience fantastique. Le coaching permet, selon moi, de briser la solitude du chef d’entreprise. En effet, les raisons qui conduisent à se faire coacher dépendent de la situation de chacun mais je dirai, cependant, que se faire accompagner peut permettre de redonner du sens à son métier. Parfois, en tant que dirigeant, l’on est souvent pris dans une spirale où le sens de nos actions finit par nous échapper. »
Nathalie, Directrice Générale d’une société influente dans le secteur de la photographie
Sur notre blog, cette dirigeante a été accompagnée par Philippe Santini : « En ce qui concerne des situations particulières propices au coaching, je pense que tout dirigeant devrait se faire accompagner car il est, selon moi, toujours enrichissant d’échanger avec quelqu’un de neutre qui porte un regard nouveau et qui peut ainsi, apporter un éclairage différent sur certaines situations complexes. »
Stéphanie* (nom modifié pour des raisons de confidentialité), DRH dans le secteur du service à la personne
Sur notre blog, cette dirigeante a été accompagnée par Xavier Baudard : « Je recommanderai à un.e dirigeant.e de se faire coacher car je pense qu’il y a des étapes charnières, dans la vie professionnelle, lors desquelles cela est nécessaire notamment lors de changements importants comme des restructurations d’entreprises, un changement de poste… Je suis convaincue que tous les dirigeants devraient se faire accompagner. »
Paul* (nom modifié pour des raisons de confidentialité), dirigeant dans le secteur de l’automobile
Sur notre blog, ce dirigeant a été accompagné par Xavier Baudard : « Je pense qu’à un certain niveau il est opportun d’avoir quelqu’un qui nous incite à prendre du recul. Je vois une circonstance particulièrement propice au démarrage d’un coaching : faire face à une période difficile. Mais je reste convaincu qu’il est crucial pour tout dirigeant d’avoir cette capacité à échanger et à partager avec quelqu’un d’externe à l’entreprise pour éviter de se retrouver en situation d’urgence ou, en tout cas, à mieux s’y préparer. En d’autres termes, quel que soit le contexte, avoir quelqu’un avec qui échanger, challenger ses idées et prendre du recul est nécessaire pour permettre au dirigeant accompagné de gagner en confiance et en sérénité et ainsi, mieux performer dans sa fonction. »
Hugo* (nom modifié pour des raisons de confidentialité), dirigeant dans le secteur de l’automobile
Sur notre blog, ce dirigeant a été accompagné par Xavier Baudard : « Je pense que se faire accompagner apporte une grande valeur notamment lors de changements importants : prises de fonction, situations de crise… J’ai constaté que, dans ces situations, se faire coacher peut être très important pour ne pas se laisser dépasser par les événements. Dans ce contexte, quelqu’un qui nous accompagne avec le bon questionnement pour que l’on puisse y voir plus clair est incontestablement précieux. Mais pour que le coaching soit vraiment efficace, il faut d’abord être prêt et adopter un certain état d’esprit pour ainsi, faire abstraction des éventuels tabous autour du coaching. »
Lugh & Co