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Dans ce témoignage, Julie Bernard, DRH chez Insign, révèle les raisons qui l’on conduit à faire appel au coaching dans le cadre de l’accompagnement de trois de ses managers. Elle nous dévoile également les apports qu’elle perçoit de ce format d’accompagnement auprès de ces dirigeants.
Votre parcours
Après des études de droit je me suis orientée vers une école de communication. J’ai intégré Kaelia, l’une des deux agences à l’origine de la naissance d’Insign, il y a une dizaine d’années en tant que consultante. A l’époque, pour soutenir la croissance de l’agence, j’ai pris en main un certain nombre de missions internes. J’occupais donc un double rôle.
Suite à notre fusion avec Visual Link, donnant naissance à Insign, je suis devenue responsable ressources humaines pour soutenir la forte croissance de l’agence. C’est en 2018 que j’ai pris le poste de Directrice des Ressources Humaines après une VAE me permettant de décrocher un Master dans ce domaine.
Mon parcours est donc plutôt atypique. Néanmoins, je ne conçois pas la fonction RH sans une connaissance préalable du secteur dans lequel elle s’exerce. Je suis, en effet, convaincue que ma connaissance du secteur de la communication facilite l’exercice quotidien de ma fonction dans l’agence en ce qu’elle me permet de cerner les enjeux des collaborateurs.
Pourquoi avez-vous décidé de faire appel à un coach pour accompagner des managers ? Quels sujets/quelle situation vous ont conduit à enclencher cette démarche ?
Selon moi, il est important de bénéficier d’un regard extérieur de la part d’une personne dont c’est le métier. Les sujets identifiés auprès des trois managers qui sont actuellement accompagnés par Xavier sont cruciaux et nous ne disposions pas de la solution adaptée en interne.
Le coaching nous est donc apparu être la forme d’accompagnement la plus adaptée et la plus impactante. Nous nous sommes tournés vers ce format assez naturellement. L’enjeu majeur commun pour lequel nous avons décidé de faire accompagner ces trois personnes est leur maîtrise de leurs postures de managers.
Comment avez-vous pris connaissance de notre approche, de notre offre et de Xavier ?
Dans le cadre de cet accompagnement, nous avions fait appel à deux coachs de dirigeants ; la première avait accompagné deux salariés de l’agence et le second était Xavier, rencontré suite à une mise en relation initiée par Patrick Buffet.
Patrick accompagne notre Codir depuis un an dans sa croissance et dans sa trajectoire stratégique sur les cinq prochaines années. Lorsque nous avons identifié cette situation, j’ai échangé avec Patrick qui m’a conseillé de prendre contact avec Xavier. Je l’ai rencontré et l’ai mis en relation avec les trois managers que nous souhaitions faire coacher qui l’ont, à leur tour, rencontré.
Compte tenu de la nature de ce format d’accompagnement, il leur appartenait de choisir le coach qui leur convenait le mieux. En effet, il était important, pour moi, que ces dirigeants soient à l’aise dans la sélection de leur coach. Les trois ont finalement choisi Xavier Baudard.
Quels ont été vos critères de sélection ? Sur quels critères repose votre sélection de coach ?
Je ne disposais pas de critère particulier hormis une bonne entente, à la fois avec moi et avec les dirigeants à coacher.
Compte tenu de l’importance de ces coachings, je ne disposais pas de critère tarifaire, notre volonté étant de faire grandir ces managers au sein de notre agence.
En tant que prescriptrice, quels bénéfices percevez-vous de cette forme d’accompagnement dédiée aux dirigeants d’entreprises ?
J’ai pu constater des changements de posture sur deux des trois personnes accompagnées dont une pour laquelle le changement a été très notable. Cette personne a vraiment pris à cœur ce coaching et a vraiment effectué un travail sur elle-même et s’est montrée prête à changer et à inverser la tendance. Elle semble avoir eu un déclic. Je le constate, au quotidien, dans son comportement, dans sa façon d’être et d’aborder les choses : elle n’est plus la même depuis qu’elle est coachée par Xavier Baudard.
Quant à l’autre personne accompagnée, les signes de changement se font plus timides. Néanmoins, je constate au quotidien des améliorations dans sa posture de manager notamment lors de réunions.
En tant que prescriptrice, pour quelles raisons certains dirigeants se montrent encore réticents à l’idée de communiquer sur le fait d’être accompagné ?
Pour certains, assumer que l’on se fait accompagner peut parfois sous-entendre que l’on a des faiblesses, des failles et que l’on se remet en question. Cela peut donc constituer un frein pour certains dirigeants de s’y lancer ou de communiquer sur le sujet.
Chez Insign, nous assumons complètement le fait de recourir au coaching. En revanche, nous n’avons pas communiqué sur ce sujet en interne par respect pour les personnes qui se font accompagner.
En revanche, si elles manifestent l’envie de communiquer là-dessus et qu’elles en éprouvent le besoin, il leur revient de s’inscrire dans cette initiative. Je n’ai pas la prétention de le faire à leur place car il s’agit tout de même d’une démarche très personnelle selon moi.
Conseilleriez-vous à un(e) dirigeant(e) de se faire coacher ? Si oui, dans quelles situations ?
Je conseillerai à un(e) dirigeant(e) de se faire coacher une fois les ressources en interne arrivant à leurs limites.
Propos recueillis par Lugh & Co