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En tant que coach…
Pourquoi avoir décidé d’accompagner des dirigeants ?
Challenger les gens sur ce qu’ils font, la raison pour laquelle ils le font et leur suggérer des façons de faire est, chez moi, une seconde nature. Cela traduit ma volonté de les aider et de les faire progresser.
C’est au cours d’un événement que j’ai découvert que je pouvais en faire un métier, et c’est la raison pour laquelle j’ai décidé de me lancer dans cette aventure.
Pourquoi avoir choisi le coaching plutôt que le consulting ?
Le consulting implique une notion d’expertise de métier ou de secteur qui ne me correspondait pas car j’aime cultiver mon côté généraliste. En effet, me focaliser exclusivement sur un domaine en particulier m’est impossible car j’apprécie la variété et pouvoir m’inspirer de sujets aussi différents les uns des autres.
Quant au mentorat, ce format d’accompagnement induit, selon moi, d’adopter une posture haute que je pensais ne pas être légitime d’avoir lorsque j’ai démarré le coaching. A ce moment, j’avais moins de 40 ans, et je ne me voyais pas adopter cette posture face à des dirigeants d’entreprises aux profils aguerris et étoffés.
C’est pour toutes ces raisons que je me suis orienté vers le coaching.
Quels sont les mots clés qui caractérisent le mieux ta vision de l’accompagnement ?
Pour moi, l’accompagnement doit faire progresser la personne qu’on accompagne, il doit également susciter du plaisir et être orienté business, c’est-à-dire avoir un focus sur la façon dont la personne exerce sa fonction.
Quelles sont tes sources d’inspiration dans ton métier en tant que coach ?
Dans mon métier de coach, mes principales sources d’inspirations sont : les autres Partners, à travers nos échanges, mes clients et la veille. Je fais partie de ces gens qui ont besoin de lire le journal pour disposer d’un spectre d’informations large et pouvoir m’en inspirer pour générer de nouvelles idées.
Quel artiste recommanderais-tu à un dirigeant ? Et pourquoi ?
L’artiste qui me vient en tête est Keith Jarett, pianiste de jazz reconnu pour sa capacité à improviser, à chacune de ses représentations, en solo et en groupe, l’obligeant, ainsi, à être en résonance avec son équipe. Ecouter ses œuvres montrent que l’improvisation est le fruit d’un travail qui nécessite agilité, collaboration et coordination pour être en résonance et à l’écoute de ce qui se passe et ainsi, anticiper les actions des autres.
Pourquoi avoir choisi d’exercer dans un cabinet plutôt que seul ?
Quand j’ai commencé mon activité de coach, démarrer seul était pour moi inconcevable car je n’avais pas d’expérience. J’aurais, certes, pu me lancer en me greffant à des troupes existantes, mais ce qui m’intéressait c’était de co-construire quelque chose de durable et non pas juste me positionner sur un coup de temps à autre.
Toi & Lugh…
Quels sont les mots clés qui caractérisent, selon toi, le mieux l’esprit Lugh ?
Dans ces 3 mots, j’ai choisi l’enthousiasme, qui s’avère être une des valeurs de Lugh & Co. Nous avons vraiment du plaisir à exercer notre métier, motivés par l’envie de faire réussir nos clients et nos coachs.
Le deuxième mot clé qui me vient en tête c’est l’ouverture. Elle se traduit par notre capacité à accueillir un nouvel outil et/ou à le modifier pour en obtenir quelque chose d’unique. A l’instar de toutes les professions, il existe en coaching, des orthodoxes. En ce qui nous concerne, nous ne nous proclamons pas issus d’une « école » particulière. Nous nous positionnons sur le coaching et sur l’accompagnement au sens large, ce qui est accueilli avec un écho favorable de la part de nos candidats qui apprécient notre spectre et saluent la cohérence de notre palette d’offres. En effet, notre objectif est de prendre le meilleur de plusieurs horizons pour les mixer et obtenir ainsi, un élixir unique et différenciant à partager avec nos clients.
Enfin, le troisième mot clé qui me vient en tête c’est le professionnalisme. L’un de nos motos est de donner et de permettre à nos clients d’avoir un temps d’avance. Pour y parvenir, nous nous devons d’être professionnels et d’appliquer à nous-mêmes ce que nous préconisons à nos clients. Il est, à mon sens, impossible d’avoir un temps d’avance sans être professionnel ou, en tout cas, pas durablement. Ce professionnalisme se traduit notamment par notre réactivité dans le traitement des candidatures, notre rigueur dans la tenue de nos réunions, la livraison de nos travaux et la mise en place de nos actions de communication et par nos investissements matériels et humains. Tous ces éléments, mis, bout à bout, créent, selon moi, ce professionnalisme. Et à cela, bien sûr s’ajoute la qualité de nos accompagnements auprès de nos clients, dont nous allons prendre sous peu la mesure, afin notamment de progresser encore.
Qu’apprécies-tu le plus chez Lugh & Co ?
Ce que j’apprécie le plus chez Lugh & Co, c’est l’enthousiasme et l’envie commune des Partners à travailler ensemble et à donner un temps d’avance aux dirigeants qu’ils accompagnent. Cela se traduit par l’animation de nos réunions rythmées par les rires et portées par le plaisir de se retrouver. Il existe une certaine connexion entre les Partners et pour preuve ; en un an d’existence, 30% des affaires ont été amenées par un Partner à un autre Partner, des développements méthodologiques ont été enclenchés et des expérimentations ont été réalisées auprès de nos clients.
C’est tout ce bouillonnement que l’on voulait avoir quand on a créé Lugh & Co en intégrant des individus avec lesquels nous avions envie de travailler. Chez Lugh & Co, nous ne sommes pas dans la course à la taille mais dans la course à la qualité. Notre objectif est de nous entourer de personnes avec lesquelles nous avons plaisir à échanger. Je suis convaincu que c’est ce qui nous permet de créer de la substance de valeur. Même si nous avons encore beaucoup de choses à améliorer et que nous avons connu nos échecs, on ressent au sein du collectif une réelle volonté d’avancer ensemble avec plaisir.
Qu’aimerais-tu voir évoluer chez Lugh & Co ?
De nombreux chantiers nous attendent. Tout d’abord, il nous faut continuer à diversifier le profil de nos Partners. Nous souhaitons intégrer des individus issus d’horizons et de cultures diverses, pour garder cette ouverture qui nous caractérise. Nous ambitionnons également d’atteindre une taille critique de 10 à 15 personnes, pour accentuer notre bouillonnement et réaliser des projets d’envergure.
Nous avons également un enjeu de visibilité car notre objectif est de nous positionner en tant que référence légitime dans l’univers du coaching. Parmi les autres chantiers, je peux aussi citer le développement de nos méthodologies et la réussite des Partners.
Ton engagement chez Lugh & Co…
Pourquoi avoir co-fondé Lugh & Co ?
J’ai décidé de co-fonder Lugh & Co car je ne souhaitais pas exercer mon métier en solitaire. Je ne m’épanouissais plus dans l’ancienne structure dans laquelle j’exerçais en tant que coach. Deux options s’offraient, à ce moment, à moi : y rester comme passager clandestin ou partir. Nous étions plusieurs à manifester notre volonté de continuer à travailler ensemble et de créer quelque chose de différent et de nouveau. Le marché de l’accompagnement étant en phase de maturation, notre volonté était de pouvoir construire quelque chose qui nous fasse plaisir et nous donne envie de nous lever le matin. Créer Lugh & Co était donc juste une évidence pour répondre à ces envies tout en continuant d’exercer mon métier de coach.
Que tires-tu de cette expérience ?
J’en tire un immense plaisir depuis un an. Plaisir renvoyé, à la fois, par l’équipe, nos clients et les candidats qui souhaitent nous rejoindre. Les personnes que nous avons rencontrées ont un regard positif sur notre approche et trouvent qu’il existe une réelle adéquation entre l’image véhiculée à travers nos communications et la réalité lorsque nous les rencontrons.
Nous avons aussi connu des échecs avec des individus qui nous ont rejoint et où cela n’a pas pris pour diverses raisons. La difficulté majeure de notre métier étant que nous nous positionnons sur un modèle où chacun est indépendant mais où la clé du succès est de travailler ensemble et à plusieurs. C’est un peu comme dans une équipe de football, les joueurs gèrent leur carrière mais s’ils veulent gagner, jouer avec les autres est indispensable.
Que t’apporte ce collectif au quotidien ?
Le collectif me permet de prendre du recul, de bénéficier de différents points de vue, de débattre de sujets professionnels ou non, de travailler avec plusieurs personnes différentes en interne. En effet, j’interviens avec plusieurs Partners auprès de plusieurs clients. De cette manière, je prends connaissance de nouvelles approches, j’apprends des autres et j’expérimente.
Cela m’apporte aussi une ouverture quant au développement de méthodologies car si j’avais été tout seul, il y a sans doute des choses que j’aurais faites différemment. Le collectif fait naître également un effet d’émulation. En tant qu’ingénieur, écrire n’est pas forcément ma tasse de thé. Or, la co-construction qui s’est mise en place chez Lugh & Co au travers de la rédaction d’articles fait que l’on ne se sent pas ridicule d’avoir écrit un premier jet qui peut, de prime abord, ne pas paraître abouti.
De quelle(s) façon(s) contribues-tu au collectif ?
En tant que coach, ma contribution s’est traduite par l’écriture d’articles qui abordent l’univers du coaching. Je me suis rendu compte qu’il existait peu de contenus écrits dénués de partialité. J’ai donc pensé qu’il était important de pouvoir apporter un éclairage plus neutre.
Par ailleurs, j’ai également participé à des travaux méthodologiques : amélioration d’outils ou mise en place de nouveaux outils/méthodologies. D’un point de vue business, j’ai également contribué au développement de comptes avec d’autres Partners et ai apporté des affaires à d’autres.
Qu’est-ce qui, selon toi, caractérise un Partner Lugh & Co ?
Ce qui doit caractériser, selon moi, un Partner Lugh & Co c’est : son ouverture d’esprit, son envie d’avoir un temps d’avance, son authenticité, sa bienveillance et sa compétence en coaching d’entreprises. Cette compétence est importante car certains candidats (notamment déjà coach) considèrent que plusieurs années d’expérience en tant que manager ou dirigeant peuvent se substituer à une formation de coaching d’entreprises. Or, à nos yeux, il existe une réelle différence entre « j’ai fait » ou « j’ai fait faire » et « je vais challenger sur ». Lorsque l’on accompagne des dirigeants en tant que coach, nous devons être en mesure de les challenger sur tous les aspects de leur métier et de leur rôle, et cela nécessite de se former au coaching d’entreprises.
Qu’aimerais-tu ajouter ?
Je n’ai qu’un message à adresser aux candidats, aux prospects et à quiconque s’interroge sur l’accompagnement : l’accompagnement est un métier d’humain et c’est par l’échange que naît l’intérêt et les idées alors, osez nous rencontrer !
Propos recueillis par Lugh & Co