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Pour faire écho à notre premier carnet consacré au coaching en entreprise, il est important de rappeler que le marché du coaching reste, aujourd’hui encore, très atomisé. Il présente autant d’approches, d’applications, que de coachs et de coachés. C’est un des éléments de la richesse de ce métier. Mais une telle atomisation peut générer de la confusion dans l’esprit de tout un chacun.
De l’urgence de s’affranchir des stéréotypes pour revenir à l’essentiel
Dans le domaine de l’accompagnement des dirigeants, c’est simple, l’on entend tout et son contraire. Certains coachs adoptant même une pratique « rigoriste » du coaching difficilement compatible avec les incertitudes et les aléas qui rythment le contexte d’une entreprise. Parmi les stéréotypes qui en découlent, on peut notamment citer : « un coaching efficace doit se limiter à X séances maximum » ou encore « la durée idéale d’un accompagnement doit se situer entre 6 et 9 mois. »
Mais, quid de l’après ? Est-ce à dire que les besoins du dirigeant disparaissent à l’issue de ces quelques séances, de ces quelques mois ?
Comme chacun sait, diriger est loin d’être un long fleuve tranquille. Les récents événements nous le montrent de façon exacerbée. Décréter qu’un coaching n’est efficace que s’il répond à des règles strictes de durée et de nombre de séances est une aberration pour quiconque sait qu’une entreprise est un organisme vivant qui se doit d’évoluer dans le temps pour prospérer et survivre. Certes, de nos jours, bon nombre de coachings continuent d’être limités à quelques mois pour accompagner un dirigeant sur un enjeu ponctuel.
Mais dans ce contexte particulièrement anxiogène, il est crucial de s’affranchir de tels stéréotypes pour accompagner et challenger les dirigeants lors de moments décisifs pour l’avenir de leurs collaborateurs, de leurs entreprises et, à plus grande échelle, de l’économie toute entière. Il en va de la survie de bon nombre d’entreprises.
Une prise de conscience timide et minoritaire
Le contexte semble favorable à cette prise de conscience. Certains dirigeants semblent d’ores et déjà être sortis de ces carcans traditionnels. C’est notamment le cas de Carlos Tavares (PDG de Peugeot Citroën) ou encore Stéphane Richard (PDG d’Orange) qui n’hésitent pas à revendiquer le fait d’être accompagnés dans leurs fonctions, et d’avoir réussi grâce à cela. Ou de tous les témoignages de clients de Lugh & Co à retrouver sur notre blog. Mais, ces initiatives restent encore timides en France.
Dans ce contexte ambiant chahuté, comment y voir plus clair ?
Notre premier carnet répond, d’ores et déjà, à une partie de la question en dressant le portrait des différents types de coachings et de coachs.
Dans ce deuxième carnet, nous nous sommes intéressés au recours frileux au coaching par les dirigeants français. Notre conviction est qu’il est essentiel pour tout dirigeant qui se veut performant et générateur de valeur ajoutée pour son équipe et son entreprise. Et pour en témoigner, nous avons décidé de consacrer ce carnet aux différentes applications du coaching en entreprise (prise de fonction, fonction, évolution, coaching d’équipe…) pour montrer que le coaching n’est pas un accessoire de luxe, mais un outil de réussite massive. Notre conviction : s’il était utilisé aussi bien qu’a pu l’être le conseil, la réussite des entreprises serait bien plus importante. Mais nous sommes biaisés, bien sûr.
Nous espérons donc que vous aurez plaisir à découvrir ce carnet et qu’il vous donnera envie d’échanger plus avant avec nous sur cette approche vectrice de performance des dirigeants et des entreprises.
Car diriger est un art permettant d’acquérir un temps d’avance.
Bonne lecture !